Jeudi 5 Février

20h30

 Auditorium CRD

zimmermann
photo Sylvain Gripoix

Daniel Zimmermann :
trombone
Jérôme Regard : contrebasse
Julien Charlet : batterie

Maxime Fougères : guitare

 

s

Tarif plein : 14 €
Adhérents CAJ : 11 € - Étudiants, - de 26 ans, demandeurs d’emploi : 7 €
Billetterie/Réservations :
Office du Tourisme
4 Place Ducale, 08000 Charleville-Mézières
03 24 55 69 90 - à partir du 23 janvier

 

Daniel Zimmermann Quartet

Sorti en mai 2013, l ’album "Bone Machine", de Daniel Zimmermann, mélange d'une manière originale jazz et influences funk ou rock. L’album a obtenu une reconnaissance critique certaine (nomination aux Victoires du jazz notamment), et le groupe se produit aujourd’hui très régulièrement en quartet dans toute la France.

Tromboniste du dernier groupe de Claude Nougaro et du Maraboutik de Manu Dibango, premier prix de soliste au Concours de La Défense en 2002, invité du Gnawa festival d’Essaouira en 2010, Daniel Zimmermann est avec Thomas de Pourquery l’un des fondateurs du groupe DPZ.

Soliste spontané et généreux, il joue ou a joué avec les formations d’artistes tels que Wynton Marsalis, Archie Shepp, Karim Ziad, François Jeanneau, Andy Emler, Michel Legrand, Etienne Mbappé, Christophe Monniot, Sylvain Beuf, le Sacre du Tympan, le Paris Jazz Big Band, l’ONJ de Franck Tortiller, Toufic Farroukh, Tania Maria, Metronomy, Sophie Hunger, Jacques Higelin, Charles Aznavour, Bernard Lavilliers, Gus Gus, Paris Combo, Jun Miyake ...

Julien Charlet est un batteur électrisant et volcanique, à l’énergie nerveuse et organique comme il en est peu ; il est aussi l’un des rares batteurs reconnus par ses pairs comme étant aussi à l’aise dans les contextes binaires que ternaires.
A la basse, Jérôme Regard rend crédible, de par son groove et sa profondeur de son, les lignes typiquement binaires du répertoire, pour mieux s’en affranchir et libérer l’ensemble par l’improvisation.
Enfin, l’élégant Maxime Fougères (guitare) se distingue par sa chaleur de son, sa sensibilité mélodique et son refus des artifices. Sa personnalité, ainsi que le choix de la contrebasse, donnent au projet une couleur résolument acoustique.

"Entre culture groove et zébrures rock, l'album "déchire". De la vraie musique actuelle.”(Classica/l'Express, disque de l'année)
"Bone Machine" nous propulse dans les hautes sphères de ce jazz brillant et vivant que nous aimons tant." (FIP, sélection du mois)
"Daniel Zimmermann est un tromboniste impressionnant : virtuosité maîtrisée, invention, originalité, beau son, il a ce qu’il faut à un jazzman (…) Un enregistrement très intéressant." (Télérama)

le site de Daniel Zimmermann

Deux vidéos live :

https://www.youtube.com/watch?v=LtkeK-HWf3E
https://www.youtube.com/watch?v=S1TDVt7UJZg

 

Presse :

citizen jazz
http://www.citizenjazz.com/

"Un petit coup de blues ? Le moral en berne ? Halte là, la Bone Machine de Daniel Zimmermann est faite pour vous ! Surtout ne pas se laisser impressionner par la mine patibulaire que le tromboniste affiche sur la pochette, ni même par le squelette préhistorique aux défenses menaçantes à l’arrière-plan   , car ce disque déborde de vie : mieux, il est parcouru du début à la fin par un frisson irrésistible qui balaie tout sur son passage et claque au vent du jazz comme un fier étendard. Une belle leçon d’enthousiasme! (...)

Entouré par un trio qui est à la musique ce que la cuisson al dente est à la dégustation des pâtes fraîches, Zimmermann peut laisser sa musique s’épancher. On prend un plaisir immédiat à le laisser répandre la chaleur et la bonhomie indispensables à l’éclosion de son répertoire, soit huit compositions nourries de thèmes frappés au coin d’une fausse simplicité qui est la marque des grands. Autant d’histoires infiltrées par les pulsions entêtantes de la paire Jérôme Regard – Julien Charlet, impeccables dans leur travail de propulsion (les quatre minutes de « Schizophrenia » en sont une illustration). Zimmermann prend le parti – une fois réalisé l’enregistrement de la rythmique et des parties de trombone solo – de démultiplier son instrument en ajoutant des voix complémentaires (soit les siennes, soit celle du trombone basse de Lionel Ségui sur deux des huit titres du disque). C’est donc une formation étoffée qui entre en action, un orchestre aux quatre trombones et aux formes mouvantes à souhait : il peut être tapis de velours aux couleurs parfois nostalgiques (« Nos funérailles », « Open Letter To Charles ») ou porteur d’un groove contagieux (« Flying pachydermes », « Reggatta de Bones », « Taxi Noche en Yaoundé », « Komodo Dragons Attack Wall Street ») ; il ouvre les vannes de l’imagination et des improvisations toujours justes. Limpide et chaleureuse - on serait tenté de dire « sobrement électrique » - la guitare de Maxime Fougères fait écho au phrasé fluide de Zimmermann, dont l’agilité et la souplesse ne sont pas les moindres des qualités. Lui qui connaît sur le bout des pistons les subtilités des timbres aigres-doux, n’oublie jamais de chanter et d’enjoindre sa petite chorale d’entonner avec lui de joyeux refrains. Car ce qui apparaît avant tout ici, c’est l’idée que l’album est pour le quartet un point de rencontre naturel où la personnalité des musiciens s’affirme en toute sérénité, au service d’une recherche harmonique ludique et d’une verve mélodique de chaque instant.

Alors, Daniel Zimmermann et ses complices auraient-ils composé un cocktail… trombone pour être vrai ? Bien au contraire : il faudrait être un sacré rabat-groove pour rester insensible à sa dynamique. Bone Machine, c’est un concentré de vitamines, un cocktail juteux où se mêlent les saveurs du jazz, du rock, du funk et de la soul. À consommer sans modération et d’une seule gorgée… ou plutôt dans un seul souffle !

par Denis Desassis // Publié le 24 juin 2013

lire l'interview sur Culturebox

Biographie de Daniel Zimmermann :

 


« Derrière l’homme de raison, faisant carrière dans les meilleurs pupitres de trombone et sollicité pour sa sûreté instrumentale très au-delà des frontières du jazz, se cache un virtuose de l’instrument, qui n’a jamais cessé de s’impliquer dans des projets offensifs, voire déjantés (…)» (Jazz Magazine, avril 2009).

Tromboniste du dernier groupe de Claude Nougaro et du Maraboutik Band de Manu Dibango, premier prix de soliste au Concours National de Jazz de La Défense en 2002, soliste invité du Gnawa Festival d’Essaouira en 2010, premier tromboniste nominé aux Victoires du Jazz, Daniel Zimmermann est avec Thomas De Pourquery l’un des fondateurs du groupe DPZ, dont l’album « He’s looking at you, kid » a été désigné «Choc Jazzman» puis «Disque de l’année 2009 (Jazz magazine)».

Par le passé, ses autres projets de compositeur furent le septette d’inspiration zappaïenne Spice’Bones, son trio avec le guitariste Emmanuel Codjia et l’accordéoniste Vincent Peirani, et plus jeune le combo funk 90’ies Duckbill.

Soliste confirmé mais toujours friand de section cuivres et de big band, habitué des scènes de jazz comme des studios d’enregistrement, il se produit régulièrement aujourd’hui en France et à l’étranger avec les formations suivantes :

Eric Seva 4tet, Jacques Vidal 5tet, Toufic Farroukh, Le Sacre du Tympan de Fred Pallem, L’Orchestre de la Lune de Jon Handelsman ; et de manière plus occasionnelle avec Manu Dibango, Karim Ziad, Thomas de Pourquery & Supersonic “tribute to Sun Ra”, Sylvain Beuf 6tet, Simon Spang-Hansen 5tet feat.Bob Rockwell, Sylvia Versini 8tet, Ping Machine, Ozma, Stéphane Guillaume, Siam, Jef Sicard, Thomas Naïm "Dust", le Grand Orchestre d’Ivan Jullien, le Pandemonium de François Jeanneau, le Paris Jazz Big Band, le Latitude Big Band, le Surnatural Orchestra ...

.Il a également joué ou enregistré avec les formations d’artistes comme Wynton Marsalis, Archie Shepp, George Russell, Michel Legrand, Etienne Mbappé, Andy Emler, Paco Sery, Hervé Sellin, Jacques Vidal 7tet feat.Eddie Henderson, l’Orchestre National de Jazz de Franck Tortiller, Antoine Hervé, Tania Maria, Elizabeth Kontomanou, Christophe Monniot, Franck Lacy, Laurent Cugny, Nicolas Folmer, Jean-Marie Ecay, Ricky Ford, Meddy Gerville, Sixun, Olivier Benoît "Happy House", David Linx, Jean-Loup Longnon, Klezmer Nova, avec Spleen, Sergent Garcia, Metronomy, Jun Miyake, Gus Gus, Airship, Beat Assaillant, Mister Gang, Paris Combo, Maurane, Kent, Bernard Lavilliers, Jacques Higelin, Charles Aznavour, etc.